Jusqu’au 19 février 2020, les nigérians résidants au Cameroun utilisaient comme documents officiels l’acte de naissance, le permis de conduire et le passeport. Une étape qu’avaient dépassée les nigérians vivant au Nigéria depuis 2007.

Il a fallu attendre le lancement du processus d’identification au Cameroun des nigérians y vivant, par le consulat du Nigéria à Douala, pour apercevoir une idée de conformisme. «Les 4 millions de nigérians officiellement répertoriés par les représentations de ce pays et vivant au Cameroun peuvent se la faire sur place», renseigne le quotidien Cameroon Tribune en kiosque ce 27 février 2020.

La CNI nigériane pourra s’établir dans plusieurs villes camerounaises. Les nigérians vivant à Douala pourront se la faire établir à Douala, «pour les gens vivant loin de Buea, qui sera aussi une ville d’identification, les consultants ont assuré que l’opération va se faire simultanément à Douala, Buea et Limbe. Pour ceux de Bamenda, ils pourront se faire identifier à Bafoussam», rapporte le journal.

D’après Safiu O. Olaniyan, Consul général du Cameroun pour le Littoral et l’Ouest, «c’est important de disposer de ce document. Il assure la sécurité de nos compatriotes et avec le numéro d’identification à vie dont est doté la CNI, ils peuvent se faire établir un passeport, une identification à l’immigration, faire des transactions bancaires et bien d’autres services».

La CNI permet aussi d’éviter les imposteurs et la double identité a-t-il continué.

Notre confrère précise que, l’identification est faite par une commission installée par les autorités fédérales nigérianes, la National Identity Management Commission (NCMC). «Le processus a commencé au Nigéria. Le matériel déployé en terre camerounaise permet de faciliter ce processus d’obtention de la CNI», informe le journal que dirige Marie-Claire Nnana.

Wilfried ONDOA