La reprise des classes programmée le 1er juin 2020, préoccupe l'ensemble de la communauté éducative, du fait du risque contamination auquel seront exposés les élèves et étudiants dans un contexte marqué par la pandémie de COVID-19. Les ministères sectorielles ont la tête ces derniers jours à envisager des mesures préventives à même d'éviter une dissémination du virus en milieu scolaire.

En guise d'action contributive à ce casse-tête des autorités du secteur, le Ministre de la Décentralisation et du Développement Local, Georges Elanga Obam, exige des communes et des communautés urbaines, la désinfection des écoles et des universités d'Etat et privées sur le territoire national, avant l'échéancier du 1er juin prochain.

Le responsable du maroquin de la Décentralisation a adressé un message porté ce mercredi 27 mai 2020, à l'ensemble des préfets des départements, afin que ceux-ci saisissent à leur tour les mairies, non seulement pour désinfecter les salles de classe et les amphithéâtres, mais également pour doter ces établissements de dispositifs de nettoyage des mains et de thermo-flashs.

Une initiative qui risque d'être en proie à certains blocages liés à la disponibilité des moyens. Une problématique que soulève déjà le Maire de la commune d'arrondissement d'Eseka, dans le département du Nyong et Kellé (Centre), Sylvain Tjock Matip, du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN).

"M. Le Ministre, la commune d'Eseka a besoin de mesures d'accompagnement pour ce faire. D'où viendront les moyens pour assurer ces précautions?", s'interroge-t-il.