La construction de cet espace de repos moderne de 14 hectares va durer quatre mois. Il est situé à Ngoulentang, localité située à 18 km de Yaoundé et à 32 km de l’arrondissement d’Ayos (Centre). Ce centre de vie des transporteurs terrestres des corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena est «un projet intégrateur qui va résoudre les problèmes de désordre urbain et d’infrastructures de facilité à offrir aux pays de l’hinterland tels le Tchad et la Centrafrique», a précisé Auguste Mbappe Penda, directeur général du Conseil national des Chargeurs du Cameroun (CNCC), initiateur du projet.

Le ministre des Transports, Jean Ernest Ngallè Bibehe, s’est engagé à apporter son soutien pour la réalisation de cet espace de vie intégrateur sous-régional. Il sera construit par le génie militaire qui a souhaité que le CNCC assure la maintenance après sa réalisation. Le Cameroun, faut-il le rappeler, sert de plateforme de transport des marchandises à destination ou en provenance du Tchad et de la Centrafrique.

Ces deux pays représentent 70 à 75% du trafic de transit de marchandises et environ 90% des mouvements d’hommes et véhicules impliqués dans ces échanges. L’avènement de ce centre de vie est donc nécessaire pour le repos des transporteurs de ces deux pays voisins qui n’ont pas de côtes maritimes.

Le lancement de la construction de ce centre intervient au lendemain de l’ouverture des bureaux du CNCC pour la région du Centre à Yaoundé. L’entreprise publique chargée d’assurer l’assistance et la défense des intérêts des chargeurs sur toute la chaîne de transport, en vue de contribuer à la promotion du commerce international, envisage de créer d’autres centres à travers le pays.