La star ivoirienne du coupé-decalé (musique urbaine en vogue en Côte d’Ivoire), est décédée le lundi 12 août à la Polyclinique des Deux Plateaux, à Abidjan selon le journal Jeune Afrique. DJ Arafat avait été évacué d’urgence vers cet établissement hospitalier de la capitale économique ivoirienne dans la nuit de dimanche à lundi après un grave accident de moto à Angré à l’Est d’Abidjan.
Un médecin qui s’est confié à Jeune Afrique, a indiqué que l’artiste avait été admis aux urgences « dans un état végétatif ». DJ Arafat avait « notamment une fracture du crâne et un œdème » et « les équipes soignantes ont tenté de le réanimer, en vain ».
Selon des messages et des photos qui circulent sur les réseaux sociaux, «Daishikan» (surnom de DJ Arafat), aurait percuté un véhicule avec sa moto. Le propriétaire de cette voiture, une journaliste ivoirienne, elle aussi grièvement blessée, a été évacuée vers un centre de santé d’Abidjan.
Le ministre ivoirien de la Culture Maurice Kouakou Bandaman « présente ses condoléances à la famille et aux mélomanes », et des dispositions seront prises pour « un hommage à l’artiste », selon un communiqué diffusé par la RTI (Radio Télévision Ivoirienne).
De son vrai nom, Ange Didier Huon, DJ Arafat était très adulé par les mélomanes ivoiriens et africains notamment les jeunes. Il était l’un des leaders du genre musical Coupé-décalé en Côte d’Ivoire avec plusieurs distinctions à son actif. DJ Arafat a également été fait récemment officier dans l’ordre du mérite culturel ivoirien. Il avait été désigné « meilleur artiste de l’année » aux Awards du coupé décalé en 2016 et 2017.