Cameroun Vs Espagne Coupe du monde U17, 3 novembre 2019 archives
Les Lionceaux ont été battus pour la 3e fois consécutive ce dimanche par l’Espagne sur le score de 2 buts à 0
Pour Thomas Libiih et ses poulains, la coupe du monde c’est déjà terminé. Les champions d’Afrique se sont une nouvelle fois inclinés ce dimanche 03 novembre 2019 face à l’Espagne sur le score de 2 buts à zéro, mettant ainsi un terme à toute possibilité de qualification pour le prochain tour. Il s’agit de la 3e défaite consécutive des Lionceaux dans la compétition reine de leur catégorie. Après avoir été surpris d’entrée de jeu par la modeste équipe du Tadjikistan (0-1) le 26 octobre 2019, les bébés lions ont une nouvelle fois courbé l’échine face à l’argentine (3-1) 3 jours plus tard, avant de s’écrouler définitivement face à l’Espagne.
Trois matchs, trois défaites un seul but marqué et 6 buts encaissés, c’est le triste bilan des Lionceaux lors de cette compétition. En outre, le Cameroun est également la seule équipe africaine à rentrer au bercail à l’issue de cette phase de groupes. Le Sénégal, le Nigeria et l’Angola ont obtenu leurs billets pour le prochain tour.
Thomas Libiih reste tout de même confiant pour la suite «Je pense que c’était une aventure merveilleuse. Je tire mon chapeau aux gamins qui se sont battus et ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Je pense que ce que nous avons appris ici nous servira. On va rentrer à la maison pour essayer de mettre en pratique les enseignements afin de faire avancer les choses. Je pense qu’on n’a pas démérité mais bon, le haut niveau c’est autre chose. Ça demande beaucoup de concentration et une éducation assez profonde. Les gamins manquaient un peu de rythme. Un travail a été fait en amont mais je pense que ce n’était pas suffisant pour participer à une Coupe du Monde» a-t-il confié à la plateforme numérique d’informations dédiées aux équipes nationales de football Allez les Lions.
En ce qui concerne son avenir comme sélectionneur de l’équipe nationale de football des moins des 17 ans, le technicien camerounais n’a pas l’air de s’en préoccuper. Ce qui l’importe c’est l’avenir de ces jeunes joueurs «Mon avenir c’est le dernier de mes soucis. Je travaille dans les sous-quartiers de la république avec des gamins sans contrepartie. Je ne suis pas payé. J’ai 430 jeunes, 5 équipes en Ligue. Je me bats pour le football car le football m’a tout donné»
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