Le quotidien La Nouvelle Expression en kiosque ce 22 août 2019 rapporte que, la condamnation d’Ayuk Tabé, le leader sécessionniste anglophone, a provoqué de vives tensions dans la ville de Bamenda toute la journée d’hier.
Il y a eu des échanges de coups de feu dans la ville de Bamenda, la capitale régionale du Nord-Ouest. Ceux-ci ont opposé les séparatistes anglophones, aux forces de défense et de sécurité. «Les quartiers Mile 7 et 8, commercial Avenue à Bamenda, ont été le théâtre d’échanges de coups de feu entre séparatistes et les forces de défense et de sécurité, dès 8 heures du matin ce mercredi 21 août 2019», peut-on lire dans les colonnes de LNE.
«Très tôt ce matin, nous nous sommes réveillés avec des bruits de fusils. Ça éclate dans tous les sens. Une fois au marché central, ça a déclenché et on était obligé de fermer. Les ambaboys demandaient à tout le monde de fermer», a confié une habitante de Bamenda dans sa fuite, au reporter du quotidien.
L’armée affirme que les forces séparatistes sont entrées dans la ville et « réclament la libération de Sissuku Ayuk Tabe, le leader sécessionniste anglophone, condamné à perpétuité par un tribunal militaire».
Le calme est revenu dans la ville hier soir. Mais, malgré ce calme «la tension reste ici à Bamenda, c’est la frustration et la peur de représailles des groupes armées. La condamnation à vie de Sissuku Ayuk Tabe, leader de l’Etat virtuel d’Ambazonie et 9 de ses coaccusés, passe mal pour certains», précise notre confrère .
Aucun bilan n’a pu être établi jusqu’à présent.
Wilfried ONDOA