Cameroun - Crise anglophone: Le campus de Buea reste désert (Sud-Ouest)

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 28-Mar-2017 - 22h46   51476                      
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Ville de Buea Archives
Pour le retour des enseignants dans les amphis, le Syndicat national des enseignants du supérieur demande entre autres le respect des décisions du comité ad hoc et la libération des enseignants interpellés.

Le Syndicat national des enseignants du supérieur (Syne) demande que les décisions du comité ad hoc soient respectées. C’est ce qui conduirait les enseignants à reprendre le chemin des amphis. Vendredi dernier le Syndicat a parlé des actions à appliquer pour que le mot d’ordre de grève soit levé, lors de la conférence de presse qu’il a donnée. Il demande la libération des responsables du Syne interpellées puis incarcérées à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé dans la Région du Centre. Il souhaite que soit aussi relaxées les personnes détenues dans le cadre de la crise anglophone qui a débuté au mois de novembre 2016. Il souhaite que la connexion soit rétablie au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Aussi le Syndicat veut une adaptation du calendrier des cours pour permettre aux étudiants de rattraper les cours. Autre demande du Syne c’est la sécurisation de l’Université par les forces de l’ordre.

Le quotidien Mutations dans son édition du 28 mars indique que les étudiants qui désertent le campus, se basent sur ce dernier point pour justifier leur absence à l’Université. Une étudiante déclare «la semaine dernière on a failli brûler l’amphi 600. Du carburant a été versé et c’est une étudiante qui a donné l’alerte qui a permis d’empêcher ce désastre». Les responsables du Syne qui affirment que d’autres ont peur de donner en public leur point de vue sur la crise anglophone, au sujet de l’adaptation du calendrier des cours déclarent «on a déjà perdu presqu’un semestre de cours. Don afin de rattraper le temps perdu et ne pas perdre une année académique, on peut par exemple faire des cours jusqu’en fin octobre, donner ensuite une semaine de congés aux étudiants. Puis entamer directement avec la prochaine année académique».

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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