Cameroun - Crise anglophone: Les autorités administratives du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui avaient dû quitter leurs postes pour cause d’insécurité dans certains arrondissements devront y retourner.

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 12-Sep-2018 - 17h23   12984                      
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Le Prefet de la Momo Archives
Dans une note signée le 7 septembre 2018, le secrétaire général de la présidence de la République demande au ministre de l’administration territoriale de les réinstaller dans leurs fonctions.

L’Etat du Cameroun tient à marquer sa présence dans certains endroits de la zone anglophone tourmentée par les violences. Dans une note signée le 7 septembre 2018 et adressée au ministre de l’administration territoriale, le secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh  « sur très hautes instructions du chef de l’Etat » ordonne au ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji de procéder en présence des représentants du ministère de la défense, de la délégation générale à la sûreté nationale, de la direction générale de la recherche extérieure et du secrétariat d’Etat à la défense à la réinstallation de certaines autorités administratives dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.  

Dans la région du Nord-Ouest, il y en aura 8. 6 dans le département de la Menchum dont 4 sous-préfets, 1 adjoint préfectoral et 1 adjoint d’arrondissement. Le département de la Momo va recevoir 2 préfets. Dans la région du Sud-Ouest, le Lebialem va retrouver 2 sous-préfets et 1 adjoint d’arrondissement. Le Kupe-Manenguba va recevoir 1 sous-préfet. 2 sous-préfets iront dans le Ndian. Le secrétaire général de la présidence de la République  ordonne la réquisition des bâtiments nécessaires pour abriter les services des sous-préfectures incendiées ou détruites.

Le ministre Paul Atanga Nji avait jusqu’au 10 septembre 2018 pour procéder aux réinstallations des autorités administratives. Celles-ci avaient dû quitter leurs postes « pour cause d’insécurité », comme l'indique la note de Ferdinand Ngoh Ngoh.  

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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