Cameroun - Crise anglophone: Les forces de l’ordre viennent de saisir un stock d’armes dans le Sud-Ouest

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 14-Nov-2017 - 15h01   18459                      
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Les armes saisies Facebook
La saisie a été faite le 12 novembre 2017 au lieudit Bafia dans le village Muyengue, après Muyuka.

Le quotidien Le Jour dans son édition du 14 novembre 2017, rapporte que les forces de l’ordre ont saisi le 12 novembre 2017 un important stock d’armes automatiques et artisanales. La saisie a été faite au lieudit Bafia dans le village Muyengue, après Muyuka dans la Région du Sud-Ouest. Ce sont donc près de 800 hommes, forces de maintien de l’ordre des différentes villes de cette Région qui ont récupéré une vingtaine d’armes dans des domiciles, après avoir effectué un bouclage dans la localité.

«Arrivés à 4h nous avons débuté des fouilles dans les domiciles. En plus des armes, nous avons arrêté une quinzaine de personnes. Le stock d’armes a été envoyé en lieu sûr. Une enquête a été ouverte», déclare une source dans les colonnes du quotidien. Le Jour souligne que la descente qui a été faite au village Muyengue, est une action conjointe menée par les gendarmes, les policiers et les militaires. Celui-ci rapporte par ailleurs que ladite descente a dû faire face «à un poste de contrôle ponctuel créé par les populations pour la fouille des véhicules qui entrent et qui sortent de cette localité». Et lorsqu’un des contrôleurs a reconnu un indic des gendarmes à bord d’un véhicule, la situation a dégénéré.

Les armes saisies (c) Facebook

«Les contrôleurs ont demandé 50 000FCFA au conducteur de camion qui était juste devant nous. Tous les véhicules qui transportent les marchandises pour Douala subissent des inspections au quotidien et sont contraints de payer ce montant. Pendant la négociation avec le chauffeur du camion, les contrôleurs ont reconnu l’indic de la gendarmerie à bord d’un autre véhicule et l’ont abattu», raconte une autre source dans les colonnes de notre confrère.  

Le Jour écrit que selon l’une de ses sources, Muyengue ne possède pas de brigade, encore moins de poste de police. «Ces populations ont installé elles-mêmes leur commissariat dans les locaux d’un lycée et ont aussi un Sous-préfet». Elles ont toute une administration qui n’est pas connue du Gouvernement, apprend-on», peut-on lire dans le journal.  

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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