Cameroun - Crise anglophone: Paul Biya en visite à Bamenda en décembre prochain ?

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 20-Nov-2017 - 16h59   13154                      
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Paul Biya Archives
Des sources indiquent que le président de la République préparerait un voyage dans la capitale du Nord-ouest, pour tenter de calmer définitivement les humeurs.

Le 17 novembre dernier, Paul Biya a salué la mémoire de quatre militaires camerounais tués au cours des récentes attaques armées des militants sécessionnistes présumés dans les régions anglophones du Cameroun. Au cours de cette cérémonie en hommage à ces valeureux soldats, le président de la République a fait part de sa tristesse et par ricochet, a déploré le meurtre barbare de ces militaires.

Il semble donc qu’au final, la situation qui prévaut dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ne laisserait pas indifférent le chef des Armées. Aussi, certaines indiscrétions font état d’un déplacement de Paul Biya pour la ville de Bamenda courant le mois de décembre prochain, peut-on lire dans le bihebdomadaire Repères du lundi 20 novembre 2017. Au cours de cette visite, Paul Biya entend apporter un message d’apaisement aux populations et devrait au cours de diverses audiences, écouter les forces vives dans la perspective d’un dialogue large.

Une initiative qui semble faire échos favorable au sein du Gouvernement, suite à l’échec enregistré par les multiples missions détachées sur le terrain pour essayer d’assoir un dialogue devant aboutir au retour définitif au came dans ces parties du pays. « Le président doit descendre dans les régions anglophones pour s’enquérir lui-même de la situation réelle sur le terrain », commente un membre du Gouvernement.

Quoi qu’il en soit, le journal rapporte que les services de sécurité de la présidence de la République s’activent depuis plusieurs semaines déjà. Dans le coup, la garde présidentielle, la Division de la Sécurité Présidentielle (DSP) effectuent des missions avancées, en même temps que le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) et bien évidemment la gendarmerie, apprend-on.

Il faut dire que il y a un an, des voix s'étaient élevées pour appeller le président de la République à aller à la rencontre de ses compatriotes du Nord-ouest et du Sud-ouest, mais en vain. Le chef de l'Etat aurait-il changé d'avis?

 

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Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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