Daniel Nloka, Glom Tissus et Mohamadou ont été tués par des séparatistes anglophones. Les trois soldats ont trouvé la mort le 26 novembre 2020 à Ekondo-Titi, ville côtière située dans le département du Ndian, région du Sud-Ouest. D’après le préfet du Ndian, Nwafua Laurence, qui l’a révélé à la presse locale, les trois soldats appartenaient au 21e Bataillon des fusiliers marins. Ils ont été tués dans une embuscade tendue par les séparatistes.
Les victimes, a-t-on appris, effectuaient des opérations de surveillance lorsqu’ils sont tombés dans un guet-apens. S’en est suivi un échange de coups de feu au cours duquel les trois militaires ont été mortellement atteints et leurs armes emportées. Des recherches sont en cours pour retrouver les auteurs de cette attaque.
En proie à une guerre de sécession depuis quatre ans, les deux régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest connaissent depuis quelques mois une recrudescence de l’insécurité. Elle est marquée par des enlèvements et attaques des élèves, enseignants et civils.
L’armée qui est une cible privilégiée des séparatistes n’est pas épargnée. D’après les rapports du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) et plusieurs ONG, le conflit en zone anglophone a déjà causé plus de 3000 morts, 800.000 élèves déscolarisés et près d’un million de déplacés.