L’Armée camerounaise continue à faire les frais de la crise socio-politique, dite anglophone, qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun. Quelques jours après l’assassinat de deux gendarmes à l’entrée de Bamenda dans la région du Nord-Ouest, un autre crime des activistes de la cause anglophone a été perpétré, cette fois dans la région du Sud-Ouest. Ce vendredi 10 novembre 2017 dans la matinée, Yaya Emmanuel, un soldat de 2ème classe du 22ème bataillon d’infanterie motorisée, a été retrouvé violement assassiné, dans la localité d’Akwen, située à une vingtaine de kilomètres de l’arrondissement de Mamfé, département de la Manyu dans la région du Sud-Ouest.
Selon une source sécuritaire, le militaire a été égorgé dans la nuit du 9 au 10 novembre 2017 et son arme portée disparue, aurait été emportée par les auteurs de ce crime atroce. En effet, Yaya Emmanuel, était de garde la nuit du drame et serait sorti, confie la source, pour s’acheter de la nourriture. Et c’est probablement à cet instant qu’il a été surpris par ses assassins encore non identifiés.
Ce nouveau forfait porte à 4, le nombre de militaires tués depuis le déclenchement de la crise dite anglophone en novembre 2016. Des assassinats attribués aux activistes du Southern Cameroons National Council.
Marie Louise SIMO