Le 23 novembre 2017, le Sénateur Jean Tsomelou, président du groupe parlementaire du SDF au SENAT, avait adressé au Président de la chambre haute, une correspondance pour lui demander d’inscrire la crise anglophone à l’ordre du jour de la prochaine séance plénière « aux fins de la constitution d’une commission spéciale ad-hoc ».

Las d’attendre la réponse du président Marcel Niat Njifenji, les parlementaires du principal parti politique de l’opposition sont arrivés dans l’après-midi du jeudi 07 décembre 2017 au palais des congrès, avec la détermination de perturber la séance plénière.

Afin de contrer cette menace, le président du SENAT a convié à son bureau en début de soirée, le président du groupe parlementaire SDF et 4 de ses camarades. Selon nos sources, les négociations ont échoué. Et quand les sénateurs se sont retrouvés dans la grande salle pour la séance plénière, le sénateur Jean Tsomelou a pris la parole pour poser une question préalable au sujet de la crise anglophone. « Cette question a encore bloqué les travaux. Pour apaiser les tensions, le président Niat Marcel a promis aux sénateurs SDF qu’il va faire inscrire à l’ordre du jour lors de la prochaine conférence des présidents, le débat sur la crise anglophone. Une promesse qui a amené les parlementaires SDF à suspendre leur mot d’ordre Blocus » explique une source proche de Marcel Nita Njifenji…

Pendant la séance plénière qui a fini tard dans la nuit, les sénateurs ont reçu quatre projets de loi et plusieurs membres du gouvernement pour des questions orales.