Cameroun - Croissance: Selon le ministère des Finances, le secteur primaire est projeté à 5,4% en moyenne sur la période 2017-2019

Par Géraldine IVAHA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 21-Feb-2017 - 16h26   47097                      
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Transformation du bois Archives
Les branches «agriculture industrielle et d’exportation» et «sylviculture et exploitation forestière» demeurent avec le pétrole celles qui ont rapporté le plus de devises à l’économie nationale.

Selon une publication du Ministère des Finances (MINFI) intitulée «Rapport sur la situation et les perspectives économiques, sociales, et financières de la nation», la croissance du secteur primaire a connu un recul en 2016 s’établissant à 4,6% contre 5,3% en 2015. Si la croissance du secteur primaire est au ralenti, il n’en serait rien cette année d’autant que les prévisions annoncent une projection de 5,4% en moyenne sur la période 2017-2019.

Selon les explications du Quotidien de l’Économie paru mardi 21 février 2017, c’est une croissance qui est principalement tirée par la branche «agriculture des produits vivriers» qui pèse environ 15% de l’ensemble du Produit Intérieur Brut (PIB) et près de 70% du secteur primaire. Le MINFI constate que depuis 2011, l’agriculture des produits vivriers a contribué à elle seule pour 0,6 point à la croissance du PIB, et sa valeur ajoutée est soutenue par la consommation locale et la demande en provenance des pays voisins.

Contrairement à l'«agriculture des produits vivriers», peut-on lire, la valeur ajoutée de la branche «agriculture industrielle et d’exportation» a enregistré une contre-performance en 2016. Sa croissance se situe à 1,3% après un accroissement de 9,3% l’année précédente. Parmi les facteurs qui ont fait reculer les productions des principales cultures de rente (cacao, coton et café arabica), on peut citer «les mauvaises conditions climatiques matérialisées par une longue saison sèche; la faiblesse de la demande mondiale; la baisse des prix internationaux; le manque de financements pour le rajeunissement et l’extension des plantations. Sans omettre les « producteurs qui ont souvent tendance à substituer à ces spéculations les cultures vivrières à cycle court», note le MINFI.

Parmi les pistes de solutions, des investissements réalisés par les grandes entreprises. Il est également prévu l’accroissement des surfaces cultivées et le traitement phytosanitaire des plantations. De même que la branche «agriculture des produits vivriers», la branche «élevagechasse» participe à la croissance du secteur, nonobstant les épidémies comme la grippe aviaire ou les infections qui pourraient affecter les animaux. Les activités qui y sont liées profitent surtout de la disponibilité du pâturage; l’accroissement des unités de production; le renouvellement du matériel génétique.

Si l’on en croit Le Quotidien de l’Économie, les branches «agriculture industrielle et d’exportation» et «sylviculture et exploitation forestière» demeurent avec le pétrole celles qui ont rapporté le plus de devises à l’économie nationale. 

Auteur:
Géraldine IVAHA
 @givahaCIN
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