La formation s’étend du 14 au 18 octobre 2019. Elle regroupe des élus locaux venus des dix régions du pays. Pendant cinq jours, ils seront édifiés avec d’autres acteurs de la décentralisation sur le montage des projets Himo. « Il leur est conseillé de prendre cette approche parce qu’elle permet non seulement de développer la commune mais également de donner à la population une formation et surtout des ressources financières pour vivre », précise Guy Fomen Koumtouzoua, délégué régional du ministère de l’habitat et du développement urbain (Minhdu) pour le Littoral.

L’avantage dans cette approche, expliquent les experts, se trouve dans l’utilisation d’une main d’œuvre locale, des moyens financiers peu élevés ainsi que l’équipement léger. Pour Sirana Embollo, spécialiste Himo au BIT, « on peut assurer la création d’emplois afin d’améliorer les conditions de vie des populations locales concernées ».

Initiée par le programme national de formation aux métiers de la ville et le BIT, cette formation nourrit déjà des rêves auprès des élus locaux. A en croire la plupart des maires, ils entendent désormais donner  l’opportunité aux jeunes pour exécuter certains projets dans leurs collectivités.