La communication du MRC vient de publier une déclaration signée par Maurice Kamto le 5 octobre 2019, le jour de sa libération après neuf mois derrière les barreaux.
Il prévient d'abord que tant que les charges retenues contre les militants de son parti, poursuivis devant les tribunaux civils, ne sont pas abandonnées et que les condamnations prononcées contre eux ne seront pas annulées, «aucun d'entre [nous] ne sera libre et la lutte se poursuivra jusqu'à leur libération», dit-il.
L'avocat indique ensuite que ses revendications n'ont pas changé:
- l'ugence de solder le passif de la présidentielle,
- l'impératif d'une réforme consensuelle du système électorale,
- la garantie des libertés publiques et des droits humains fondammentaux,
- la garantie de l'indépendance de la justice.
A ce propos, M. Kamto partage les propositions faites par le sultan des Bamoum, Ibrahim Mbombo Njoya au cours du Grand Dialogue National.
S'agissant de ces assises nationales, l'ancien ministre espère que la récommandation d'un statut spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest permettra de mettre un terme à la crise.
Voici l'intégralité de la déclararion:
Fred BIHINA