Cameroun - Délestage: L’hôpital Général de Yaoundé en procès pour la mort d’un malade

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 03-Dec-2016 - 11h32   52403                      
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Hôpital Général de Yaoundé Archives
Le jour du décès de la patiente, il y a eu coupure d’électricité à l’hôpital

Dans son édition du 28 novembre 2016 le journal Kalara rapporte que l’hôpital Général de Yaoundé a été traîné en justice par une famille qui le tient responsable de la mort d’un proche. Le 22 novembre dernier, l’affaire portée devant le Tribunal administratif de Yaoundé s’est déroulée en l’absence des plaignants et du mis en cause. C’est le 13 novembre 2006 que la famille a entrepris une action en justice. M. Tankoua et son épouse espéraient obtenir une indemnisation de 555 690 millions de FCFA au préjudice de l’hôpital qui aurait laissé mourir leur mère et belle-mère.

Le journal raconte que «d’après l’exposé des faits, la défunte, une dame de 78 ans a été transférée dans cet hôpital alors qu’elle était en proie à divers maux notamment «diabète avec symptômes infectieux, cirrhose, gros écart fessier laissant apparaître les os». Le traitement qui lui avait été prescrit se composait de la «dopamine» et une injection par voie de seringue électrique. Les plaignants affirment que c’est lorsque la malade était en train de subir son injection qu’il y a eu coupure d’électricité. «Ils indiquent qu’à leur désarroi le groupe électrogène habituellement usité par l’hôpital n’a pas pris le relais. A cours d’alimentation en substances médicales, la dame se serait mise à transpirer fortement avant de rendre l’âme quelques minutes plus tard», rapporte Kalara.

Dans sa défense, la formation sanitaire par le truchement de Me Njoya Mama a appelé d’abord le Tribunal à juger la requête irrecevable. Par ailleurs il a relevé que l’état de santé de la patiente décédée était «très critique». Et la médication prescrite était aléatoire. Elle serait donc morte selon l’hôpital d’une mort normale. Pour terminer l’hôpital dit que la seringue électrique n’aurait pas pu fonctionner au-delà de six heures de temps. De leur point de vue, la coupure d’électricité n’a eu aucune conséquence sur l’état de santé de la défunte.

Le Magistrat sur la base des différents témoignages a demandé le rejet de cette réclamation. Celui-ci a laissé entendre qu’on ne saurait reprocher à l’hôpital ??? du courant électrique. Aussi rien n’indique que la patiente aurait survécu si on lui administrait jusqu’au bout le produit. La décision du Tribunal sera connue le 13 décembre prochain.

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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