Cameroun - Démocratie: Célestin Djamen lance son parti politique, l’APAR, et vise déjà le top 5 des partis politiques au Cameroun

Par Yannick A. KENNE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 15-Apr-2021 - 11h40   7226                      
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Célestin Djamen, militant du MRC archives
Pour le transfuge du Social Democratic Front et du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, ces deux derniers partis dans lesquels il a milité sont déjà morts.

L’opposant Célestin Djamen a confirmé ce jeudi 15 avril 2021, lors de son passage sur la radio ABK basée à Douala, la création de son parti politique dénommé l’Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun (APAR). Il vient ainsi confirmer ce qui apparaissait encore comme une rumeur en ce début de semaine.

A peine créé, l’APAR rêve grand, et veut très vite tracer son sillon dans le champ politique camerounais, et se positionner parmi les partis les plus en vue du pays. «Il y a 318 partis politiques au Cameroun, mais vous en connaissez combien ? A peine créé, APAR fait déjà l'actualité et compte intégrer le top 5. Le SDF et le MRC sont pratiquement morts. La mort du MRC est peut-être lointaine mais certaine», déclare l’ancien secrétaire national aux Droits de l’homme du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).

Il devient clair pour l’ancien camarade de Maurice Kamto, que le MRC et le Social Democratic Front (SDF), ses anciens partis, sont davantage les cadors qu’il devra vaincre dans l’arène politique, quoiqu’il leur conteste la représentativité qui est la leur au sein de l’opposition.  

D’après Célestin Djamen, sa formation politique s’emploiera davantage à la «formation politique», ce qui constitue selon lui «le passage obligatoire pour tout militant» qui aspire à devenir membre de l’APAR. L’on apprend par ailleurs que le siège de son parti est basé à Douala-Bessengue, et qu’il est déjà confronté, à peine créé, à «beaucoup de demandes d'inscriptions», assure-t-il. Aussi, l’APAR se veut un parti libéral, au sein duquel il est autorisé plusieurs courants de pensée, mais dans un cadre disciplinaire, mentionne Djamen.

Il importe de rappeler que dans son agenda du mois d’avril, le président de l’APAR revient à peine d’une mission d’observation de l’élection présidentielle du Tchad, tenue le dimanche 11 avril 2021, en sa qualité d’observateur international pour le compte du Conseil africain pour la démocratie.

Auteur:
Yannick A. KENNE
 @yanickken39
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