Cameroun - Dénouement: Voici pourquoi la soutenance en thèse de Doctorat de Joseph Okala Ebode a été reprogrammée

Par Yannick A. KENNE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 07-Aug-2020 - 09h09   14845                      
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Okala Ebodé archives
La soutenance en thèse de doctorat PhD, Gouvernance et Management public, de ce cadre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, initialement prévue le 24 juillet 2020 à l’université de Douala, puis annulée sur instruction du ministre de l’Enseignement Supérieur Jacques Fame Ndongo, va enfin avoir lieu, grâce aux arguments juridiques avec l’implication de son directeur de thèse, Alain Fogue, et du recteur de l’université Senghor, Thierry Verdel.

Le candidat Joseph Thierry Okala Ebode va enfin soutenir sa thèse de Doctorat PhD en Gouvernance et Management public à l’Université de Douala. Il l’a confirmé ce vendredi 7 août 2020 à Cameroon-Info.Net: «C’est confirmé pour le vendredi 14 août. L’heure doit être 14 heures». La soutenance préalablement prévue le 24 juillet 2020, puis suspendue sur instruction du ministre de l’Enseignement Supérieur? Jacques Fame Ndongo, va enfin pouvoir se tenir.

Un dénouement qui tient de la force des arguments juridiques développés par le candidat, et son directeur de thèse, Alain Fogue, avec des preuves à l’appui. Il s’agit notamment de l’attestation de reconnaissance et d’équivalence délivrée par l’Université Senghor à Alexandrie, d’un Master avec équivalence à Bac+5, reconnu par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) lors du Colloque sur la Reconnaissance et l’Equivalence des Diplômes tenu à Lomé au Togo du 26 novembre au 1er décembre 2007.

Le Cameroun étant membre du CAMES, l’article 45 de la Constitution du Cameroun a également été évoqué parmi les arguments de défense du candidat. Celui-ci dispose que: «Les traités ou accords internationaux régulièrement approuvés ou ratifiés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie». il va sans dire que les textes qui régissent le CAMES sont au-Dessus des lois camerounaises sur l’enseignement.

En outre, le directeur de thèse d’Okala Ebode, a dû saisir par courriel le 4 août 2020, le Recteur de l’Université Senghor, Thierry Verdel, pour s’assurer que son poulain avait bien été admis en Master II Développement, spécialité Gouvernance et Management public au sein de cette université, et qu’il en est sorti en 2013 muni d’un diplôme y afférent.

Le même 4 août, le Recteur de l’université Senghor, répondant à Alain Fogue, écrit: «je confirme que M. Okala Ebode fait partie de nos diplômés en gouvernance et mangement public, obtenu en 2013. Il figure en effet dans la liste de nos diplômes à laquelle j’ai accès à distance».

En dépit de cette fin heureuse pour le candidat Okala Ebode, il ne s’empêche pas de continuer à penser que l’auteur de ces manœuvres souterraines visant à discréditer ses parchemins est le Recteur de l’Université de Yaoundé II, Soa, Adolphe Minkoa She. «Minkoa She, son fantasme est resté dans l’ordre des élucubrations», assène au bout du fil le Trésorier national adjoint du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).

Auteur:
Yannick A. KENNE
 @yanickken39
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