Maurice Kamto n’approuve pas l’attitude de certains de ses supporters sur les réseaux sociaux. Le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a publié le 2 Juillet 2021 un communiqué ayant pour sujet « les dérives langagières dans les échanges entre Camerounais, notamment dans les réseaux sociaux ».
Le leader du MRC indique que son attention « a été attirée sur la persistance des dérives langagières de certains de nos compatriotes, notamment dans les réseaux sociaux », en dépit de la « condamnation réitérée et sans ambages des propos haineux, tribalistes, méprisants ou dégradants et mes exhortations à l’expression des désaccords dans la civilité », qu’il a parfois faite.
« Je réitère que toute dénonciation doit se faire sans outrage, et que la contradiction par les faits et/ou une argumentation raisonnée doivent être l’arme privilégiée pour exprimer les désaccords ou pour subjuguer l’adversaire. Tout en comprenant certaines colères, sentiments de frustrations, voire de trahison, je crois qu’on peut exprimer fermement son opinion sans insultes », mentionne l’opposant.
Kamto rappelle les valeurs du parti et informe les contrevenants de ce qui les attend. « Tout auteur des propos injurieux, calomnieux ou, pire encore, à caractère tribaliste envers un compatriote, qu’il soit membre ou non du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, est indigne de la Résistance nationale, est ici fermement désavoué et ne saurait en aucune manière parler en mon nom », écrit le juriste de formation.
Ce n’est pas la première fois qu’il rappelle à l’ordre ses partisans. Le 7 Février 2021 au cours de la cérémonie en hommage au vice-président du MRC Mamadou Mota, alors fraîchement sorti de prison, Maurice Kamto avait déclaré : « que les militants cessent d’alimenter des diatribes et des débats oiseux sur la toile alors qu’i y a un travail essentiel à faire dans l’optique de la structuration du parti ». Quelques jours plus tard, le secrétaire national à la communication Joseph Emmanuel Ateba lui emboîtait le pas. On le verra ainsi sanctionner deux militants du MRC coupables de dérives sur les réseaux sociaux.