Le 6 août 2020, lors d’un déjeuner de presse, organisé en prélude à la Journée africaine de la décentralisation et du développement local 2020; le Programme National de Développement Participatif  (PNDP) a fait son bilan.

De celui-ci, il en ressort que le PNDP a mis en œuvre 6500 microprojets à la demande des bénéficiaires dans divers domaines. «Ces projets ont amélioré de manière non négligeable, les conditions de vie des populations à la base», s’est réjoui Marie Madeleine Nga, le coordonnateur national, dans les colonnes du quotidien national bilingue Cameroon Tribune paru le 7 août 2020.

Pendant ses 15 années d’existence, il a d’abord été question pour le PNDP, «d’assurer l’élaboration du Plan communal de développement (PCD) qui constitue le cadre fédérateur du pilotage du développement à l’échelle locale pour tous les acteurs. A ce jour, 329 PCD ont été approuvés au niveau local. Il y a également eu la réalisation des études structurantes ayant abouti à la promulgation de lois portant fiscalité locale et régime financier des collectivités territoriales décentralisées… Le renforcement des élus locaux et des acteurs de la décentralisation dans les thématiques telles que la planification, la passation des marchés la gestion comptable et financière et la prise en compte des aspects socio-environnementaux constituent aussi un programme important pour le développement. L’amélioration de la gouvernance locale par la généralisation à toutes les communes du Cameroun est aussi primordiale», peut-on lire.

Le PNDP a aussi «apporté son appui aux communes pour le recrutement et la mise en fonction de plus de 800 cadres, à raison de trois par commune, chargés des aspects techniques, financiers et l’accompagnement des communautés à la mise en œuvre des solutions endogènes entre autres programmes mis en œuvre», lit-on.

En ce moment, le PNDP est actuellement engagé dans «la densification des activités d’engagement citoyen et le processus de pérennisation des principaux acquis du programme, initié depuis 2014 par les pouvoirs publics», affirme notre confrère.

Wilfried ONDOA