Cameroun - Devoir de mémoire: Un an après son décès, l’UDC revisite l’héritage d’Adamou Ndam Njoya

Par Béatrice KAZE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 08-Mar-2021 - 11h19   2876                      
0
Adamou Ndam Njoya archives
Une conférence sur le patrimoine de l’homme politique a été organisée dans la salle des Actes de la mairie de Foumban, dans la région de l’Ouest.

Réunis autour de Patricia Ndam Njoya, actuelle maire de la ville de Foumban, plusieurs universitaires ont revisité l’héritage du défunt fondateur de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), Adamou Ndam Njoya, un an après son décès.

Celui qui aura été maire de Foumban de 1996 jusqu'à son départ de ce monde, le 7 mars 2020, «par son action déterminée, aura fait de Foumban et du Noun, un laboratoire de l'éveil républicain. Ce qui fait dire au Dr Njoya, à juste titre que la population du Noun est la plus libre du Cameroun», renseigne le quotidien Le Messager dans son édition du 8 mars 2021.

Dans un poème écrit et publié en 1996, un hymne à la liberté et à l'éternité, «il interpelle son peuple à la prise de conscience de la nécessité de briser les chaînes de la servitude dans une société très hiérarchisée, très inégalitaire. Dans son souci d'œuvrer au nom de l'éthique politique pour le bonheur de tous, lui l'aristocrate va humblement perdre ses privilèges pour se mettre au service du bonheur du peuple», lit-on.

A propos du contenu de son livre intitulé: «Traditions et modernité, les Bamoun ont fait leur révolution», le Dr Njoya précisera que «cette révolution n'est pas une opinion de Ndam Njoya contre le sultan, mais une œuvre grandiose au bénéfice du changement de la société Bamoun, qui a vécu sa révolution sans effusion de sang».

Dans ce concerto de batailles pour la survie ou la liberté, la femme est au cœur de toutes les préoccupations. «La femme Bamoun marchait avec la tête courbée, rejetée par le sommet, le pouvoir monarchique, le marchepied de tous. Le Dr Adamou Ndam Njoya, comme elles chantent aujourd'hui, est venu enlever l'opprobre de dessus leur tête. Elles marchent aujourd'hui fièrement, humant l'air de la liberté dans tout le département», peut-on lire dans les colonnes du journal.

 

Auteur:
Béatrice KAZE
 @T_B_A
Tweet
Facebook




Dans la même Rubrique