Après les États-Unis d’Amérique, c’est le tour du Canada de s’inquiéter de la situation qui prévaut dans les Régions anglophones du Cameroun. Dans une correspondance adressée au Premier Ministre canadien, Justin Trudeau, au ministre canadien des Affaires étrangères, Stéphane Dion, et au Haut-Commissaire du Canada à Yaoundé, René Cremonese, la Canadienne Lynn Cockburn encourage les autorités canadiennes à réagir face à la situation à Bamenda et Buea.

Lynn Cockburn qui se dit inquiète par rapport à la situation au Cameroun encourage les autorités de son pays à rappeler au Cameroun qu’il doit respecter les droits de l’homme et la bonne gouvernance.

Après avoir revisité  les excellents rapports qui existent entre le Canada et le Cameroun, Lynn relève que «c’est surtout à  cause de ces récents souvenirs» qu’elle a en cœur  qu’elle interpelle le Canada «de prendre des actions contre les abus des droits de l’homme et de la brutalité qui est en cours à Bamenda et Buea».

Lynn Cockburn regrette le fait que des avocats, les enseignants et étudiants ont été molestés, trainés dans la boue, étouffés par le gaz lacrymogène alors qu’ils avaient des revendications justes.

«S’il vous plait, faites usage de votre rang social pour interpeler le Président Paul, le Premier Ministre Yang Philémon et d’autres membres du Gouvernement au strict respect des droits de l’homme. Le Gouvernement camerounais ne doit pas tolérer les abus des droits de l’homme commis par certains membres de forces de l’ordre à Bamenda et Buea», plaide Lynn.

 

Correspondance de Lynn Cockburn Lynn Cockburn