Cameroun - Différend: Après les tribunaux, Cabral Libii traîne le journaliste Sismondi Bidjocka devant le Conseil National de la Communication

Par Fred BIHINA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 16-Jun-2021 - 07h45   6331                      
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Cabral Libii facebook
Notre confrère est convoqué devant le régulateur des médias le 18 juin 2021.

Le député Cabral Libii, président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation National (PCRN) est bien décidé à faire condamner le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka qu’il accuse d’avoir tenu des propos diffamatoires à son égard.

Après avoir saisi les tribunaux, l’homme politique, par l’entreprise de ses conseils, a déposé le 14 juin 2021, une plainte au Conseil National de la Communication (CNC). En réaction, ce même jour, le nouveau président de l’organe de régulation des médias, Joseph Chebonkeng a servi une convocation au promoteur de la radio RIS FM basée à Yaoundé.

Dans la convocation, notre confère est accusé d’avoir tenu des propos non fondés qui seraient constitutifs d’atteinte à l’éthique et à la déontologie professionnelles en matière de pratique du journalisme. M. Bidjocka est ainsi attendu au CNC le vendredi 18 juin.

Il faut dire que l’ancien journaliste de la Radio Tiemeni Siantou est déjà sous le coup d’une sanction du régulateur. Début avril, il a été suspendu pour une période de trois mois suite à une plainte déposée par Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence.

Cette sanction prononcée par l’ancienne équipe du CNC, dirigée par Peter Essoka n’a vraiment jamais été respectée par le concerné, qui a continué à produire et diffuser ses éditoriaux.

C’est dans l’un de ces articles d’opinion que Sismondi Bidjocka a déclaré le 26 mai dernier que Cabral Libii avait contracté des marchés dans le cadre du fonds de 180 milliards de FCFA, alloué au Cameroun par le FMI (Fonds Monétaire International) pour la lutte contre le COVID-19. Suffisant pour provoquer la colère de l’ancien candidat à la présidentielle et de son entourage, surtout que notre confrère n’avait pas consenti à diffuser un droit de réponse servi par l’équipe du plaignant à la suite de l’éditorial.

 

Auteur:
Fred BIHINA
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