Missionnaire, l’archevêque de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga, s’est très vite retrouvé dans le discours du Président de la République, Paul Biya, du 10 février 2020. Le Chef de l’Etat est revenu sur l’assassinat de l’enseignant de mathématiques, Kevin Ndjomi Tchakounté, tué par son élève.

Il a par l’occasion, interpellé les religieux au même titre que les parents et les enseignants, pour une meilleure éducation des enfants. Pour l’archevêque de Yaoundé, «le Président de la République nous envoie en mission», dit-il dans les colonnes du quotidien Cameroon Tribune, paru le 17 février 2020.

Par la suite, le patron du diocèse de Yaoundé, «il y a deux aspects importants du discours présidentiel: envoi en mission et engagement réel à aider nos jeunes à sortir de cet engrenage dans lequel ils sont entrain de rentrer et qui peut être préjudiciable à tous», a-t-il précisé.

Responsable de la formation à travers les écoles catholiques, Mgr Jean Mbarga a rappelé certaines dispositions particulières qui sont prises de ce côté-là. «Pour nous, la solution est d’abord éthique. Au niveau éducationnel, nous avons le devoir de donner des valeurs morales à nos enfants à deux dimensions: la première dimension des valeurs est universelle. La deuxième dimension est multiculturelle. C’est-à-dire qu’il y a des instances éducationnelles qui sont l’école, la famille, la jeunesse elle-même et les nouvelles technologies de l’information et de la communication», rappelle le religieux dans les colonnes du journal.

Enfin pour le prélat, il faut qu’à chacune des instances citées plus haut, que la jeunesse puisse trouver un repère: «on doit leur donner des repères universelles, multiculturelles qui les aident à se comporter dignement. Quant aux NTIC (nouvelles technologie de l'information et de la communication), il faut une éthique qui accompagne les jeunes dans l’emploi de ces instruments».

Wilfried ONDOA