Cameroun - Douala: Les transporteurs des produits pétroliers revendiquent de meilleurs condition de travail

Par Marie Louise SIMO | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 06-Oct-2017 - 23h24   5839                      
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près d'une centaine de chauffeurs en colère ont pris d’assaut l’entrée de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP) à Douala, ce mardi, pour signifier leur mécontentement contre certaines pratiques professionnelles de leur employeur.

Des camions stationnés  les uns après les autres, un petit groupe de conducteurs constitué à la devanture de la  Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP) à Douala. Cette  scène inhabituelle  devant cette structure étatique,  attire l’attention de plus  d’une  personne ce mardi 3 octobre 2017. Une centaine  de  « markéteurs » de cette structure, personnel chargé de transporter les produits pétroliers de  la SONARA dans la ville de Limbe, région du Sud-Ouest Cameroun au siège de la  SCDP dans la capitale  économique, a entamé un mouvement d’humeur, pour revendiquer les meilleures conditions de travail.  « La Scdp nous interdit d’utiliser un téléphone portable au sein de l’entrepôt, de boire de l’eau ou même de s’alimenter malgré les longues heures d’attente. Certains parmi nous  arrivent parfois à la SCDP autour de 03 heures  du matin sans avoir mangé encore moins bu de l’eau et sont  obligés d’attendre le chargement des citernes  dans des conditions déplorables », déclare l’un des conducteurs.

Selon  ces manifestants, la Scdp leurs  impose des  traitements inhumains, une situation à laquelle ils se sont habitués jusqu’à ce que, cette structure publique chargée de la  distribution de produits pétroliers,  décide d’imposer de nouvelles règles professionnelles. Dans une  note de service publiée vendredi dernier, la Scdp  a informé  ces conducteurs de la modification de leurs   différents uniformes.  Une décision   difficile à  avaler à en croire le responsable de la gestion  des markéteurs. « Toutes les restrictions imposées aux  markéteurs de toutes les sociétés pétrolières du Cameroun ne sont pas appliquées au personnel de la SCDP », décrit un autre chauffeur. Pour calmer  les tensions,  une réunion de crise devait en principe se tenir  toujours ce mardi à la direction générale de la SCDP  dans le but de trouver une solution à ces revendications qui ne font pas du bien à cette struture exposée à une attaque à la bombe il y 'a quelques jours.

Marie Louise SImo

 

 

 

 

Auteur:
Marie Louise SIMO
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