Cameroun - Douala: Plus de places dans les zones industrielles de Bassa et Bonabéri

Par Géraldine IVAHA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 23-Oct-2017 - 15h05   8479                      
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Conteneur au Port de Douala Archives
Selon Christol Georges Manon, le directeur général de la Mission d’Aménagement et de Gestion des Zones Industrielles (MAGZI), lesdites zones mises en service respectivement en 1977 et 1984 ne peuvent plus accueillir de nouvelles entreprises.

Dans son édition du 23 octobre 2017, Le Quotidien de l’Economie pense que ce n’est sans doute pas un hasard si, récemment, les administrateurs de la Mission d’Aménagement et de Gestion des Zones Industrielles (MAGZI) ont souligné la nécessité de mettre en œuvre un programme de développement des zones d'activités industrielles sur l'ensemble du territoire national.

A la vérité, la zone industrielle de Bassa aménagée sur une superficie de 150 hectares (ha) dans la capitale économique est devenue étroite et ne peut plus accueillir de nouvelles entreprises. C’est en tout cas ce qu’affirme Christol Georges Manon, le directeur général de la Magzi, dans un communiqué publié dans la presse le 16 octobre 2017.

Mise en service en 1984, la zone industrielle de Bassa contient 25 % de la production industrielle de la ville de Douala avec ses 89 unités industrielles. Ces entreprises sont actives dans la transformation métallique, la menuiserie, la peinture, l’imprimerie, l’eau et l’énergie, etc…


D’après le DG de l’entreprise à capitaux publics, la zone industrielle de Bonabéri, qui couvre une superficie de 192 ha et disposant de 21 % des unités industrielles, est dans une situation identique.

 Rattrapée et dépassée par l’urbanisation, cette zone d'activité opérationnelle depuis 40 ans pour un usage industriel a aujourd’hui, atteint taux d'occupation (41 entreprises occupent 57 ha sur les 72 ha aménagés).

Conséquence, l’on observe des certaines tergiversations lorsqu’une entreprise souhaite s’y installer et «faire des affaires dans cette zone est même devenu une corvée, avec les retards occasionnés nous créent un manque à gagner considérable», se plaignait un chef d’entreprise.


Face à cette situation inconfortable, Christol Georges Manon recommande fortement aux opérateurs économiques désireux de s’implanter dans ces zones industrielles d’aller vers celle d'Ombé, située près de Limbé, à environ 86 km de Douala. Ceci, dans l’attente de «la création imminente d’une nouvelle zone industrielle», promet le DG de la MAGZI.

La zone industrielle partiellement aménagée d’Ombé a l’avantage ne pas être très éloigné du port autonome de Limbé et des petits ports des Idenau, Tiko et Ekondo Titi pour la desserte des pays frontaliers Nigeria et Guinée Equatoriale.


Autre atout, ce parc couvre une superficie de 135 ha et huit entreprises notamment le Chantier naval du Cameroun occupent 16,2 ha aménagés. Par ailleurs, les activités sur ce site et de
la région présentent une agriculture fortement industrialisée (palmiste, caoutchouc, banane, thé, fruits) et une exploitation du pétrole, du gaz et de la pêche maritime et fluviale.


Outre les 1030 ha répartis à Bonabéri, Bassa (Douala), Mvan, Nsam (Yaoundé), Banengou-Koptchou (Bafoussam), Ombé, Ngaoundéré ou encore Djamboutou à Garoua, Christol Georges Manon avait annoncé la création de 508 autres ha à Bertoua, Kribi et Bamenda.

Auteur:
Géraldine IVAHA
 @givahaCIN
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