Cameroun - Douala: Vers le transfèrement des ex-employés du Chantier Naval ?

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 21-Oct-2016 - 10h47   49400                      
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Grève des employés du Chantier Naval Archives
Interpellés lundi 17 octobre 2016 lors de leurs mouvements d’humeur, ils seront présentés à la justice.

72 heures après les manifestations qui ont opposé les ex-employés du Chantier Naval et Industriel du Cameroun, ceux de la société Placage du Cameroun (PLACAM) et les forces de l’ordre, le calme est de retour, pour la plus grande satisfaction des autorités. Ceci après maintes réunions de crise dont le but était de ramener les uns et les autres à de meilleurs sentiments.

Pourtant, si la ville de Douala semble être passée à autre chose depuis cet évènement, du moins pour l’instant, les ex-employés pour leur part continuent de broyer du noir. En effet, les manifestants interpellés au cours de ce mouvement d’humeur n’ont toujours pas été libérés. Selon le quotidien Le Messager du jeudi 20 octobre 2016, ils méditaient encore leur sort dans les cellules de la police judiciaire, jusqu’à mercredi dernier. Une source proche du dossier rapportent d’ailleurs dont trois personnes ne faisaient partie ni des rangs des ex-employés du Chantier Naval, ni de PLACAM ont été libérés.  Le reste des manifestants, dont les dossiers sont en cours de traitement, seront transférés devant le parquet, poursuit ladite source.

À titre de rappel, les ex-employés du Chantier Naval ont bloqué la circulation sur le pont du Wouri lundi dernier. Pendant de longues heures, pancartes en mains, ceux-ci revendiquent le payement de leurs droits de licenciements depuis 2010, ils réclameraient à l’État environ 4 milliards de FCFA d’indemnisation. D’après eux, le ministre des Finances aurait déjà intimé l’ordre depuis longtemps pour que cette somme leur soit reversée. Mais à ce jour, rien n’a été entrepris  dans ce sens. Leurs camarades de PLACAM, quant à eux, réclamaient la réinsertion de 168  d’entre eux, licenciés abusivement.

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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