Cameroun - Double scrutin du 9 février 2020: La Commission Nationale des Droits de l'Homme déplore une «faible luminosité» au moment du dépouillement dans certains bureaux de vote

Par Alain G. KANGA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 17-Feb-2020 - 18h20   2492                      
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Le president de la commission nationale des droits de l'homme et des libertés face à la presse Alain Ghislain Kanga
Le président de la CNDHL a donné une conférence de presse ce 17 février 2020 à Yaoundé.

La Commission Nationale des Droits de l'Homme et des Libertés, CNDHL a dressé son bilan des élections législatives et municipales du 9 février 2020.  C’était au cours d’une conférence de presse donnée ce lundi 17 février à Yaoundé par le président de cette institution, le Dr Divine Chemuta Banda.

La Commission Nationale des Droits de l'Homme et des Libertés, qui a sollicité l'accréditation 267 personnes, du ministère de l'Administration Territoriale, n'en a reçu que 88. Ce qui a «mis à mal l'institution quant à l'atteinte des objectifs visés dans le cadre de l'observation de ce double scrutin», a déploré le président de cette institution, Dr Divine Chemuta Banda. Mais avec la collaboration du Centre des Nations Unies pour les Droits de l'Homme et la Démocratie en Afrique Centrale et d'autres partenaires, 107 observateurs ont été déployés dans les 10 régions du pays.

 En ce qui concerne le déroulement du double scrutin, la CNDHL a fait plusieurs constats. «Pour ce qui est des régions du pays autre que celles du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les opérations se sont déroulées dans le calme et la sérénité. On peut tout de même noter quelques incidents enregistrés par exemple dans la région de l'Ouest, département du Noun, village DJIGOULAM à KOUPA MATAPIT où des affrontements entre partisans de différents bords politiques ont entrainé la mort de deux personnes», dit-il.

S'agissant du cas spécifique des régions Nord-Ouest et du Sud-Ouest, «la journée du scrutin a été marquée par l'incendie du bureau de poste de Rolling Station et des coups de feu entendus dans la ville de Bamenda, des bagarres dans certains bureaux de vote, dans la ville de Buea» poursuit-il. Malgré ces actes de violence, «le vote de plusieurs électeurs ayant bravé les mots d'ordre d'appel au boycott a été observé. C’est le cas dans la Commune de WUM dans la MENTCHUM, région du Nord-Ouest et dans les grandes villes du Sud-Ouest».

Pas grand-chose à signaler concernant la disponibilité du matériel des élections. Mais la commission déplore «le fait que les lampes mises à la disposition des commissions locales de vote aient été de faible intensité, et que la luminosité n'ait pas été suffisante au moment du dépouillement. A l'exemple du bureau de vote de l'école publique de BONIS I A dans la région de l'Est où les phares d'un véhicule ont été mis à contribution».

Auteur:
Alain G. KANGA
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