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Dans un communiqué rendu publique ce 23 juin 2017, l’entreprise en charge du transport ferroviaire accuse des hommes de droits d’instrumentaliser la souffrance des victimes pour se remplir les poches. Des agissements « mercantiles » qui bloquent toute discussion d’indemnisation selon Camrail
Le principal responsable du drame ferroviaire d’Eséka tel que révélé par les résultats de l’enquête gouvernementale, a décidé de sortir de sa réserve ce 23 juin 2017.
Camrail dans sa communication va s’atteler à faire le point des actions engagées au lendemain du drame du 21 octobre 2016 et rassurer l’opinion de la poursuite des dites actions pour permettre à l’ensemble des victimes et des ayants droits, de faire valoir leur droits et de recevoir toutes les indemnisations conformes à chaque situation individuelle.
Et sur cette question d’indemnisation justement, Camrail a tenu à briser le silence. Accusé d’entretenir le flou sur des procédures jugées défavorables aux victimes, le transporteur ferroviaire a martelé qu’il n’en est rien.
C’est d’ailleurs dans ce sens qu’il reproche aux agents et collectifs d’avocats apportant une assistance juridique aux victimes ou ayants droits des victimes, d’agir à des fins mercantiles. Situation qui bloque toute discussion d’indemnisation et donne lieu à une désinformation qui nuit à l’intérêt des familles, déplore Camrail.
Ci- dessous la note d’information de Camrail de ce 23 juin 2017:
La note d'information (c) Camrail
Iris Bitjoka
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