Une  délégation du Mouvement Démocratique de Conscience Nationale (MODECNA) s’est rendue mercredi à l’hôpital Laquintinie de Douala. Les responsables de cette formation politique de l’opposition sont allés au chevet des blessés reçus par cette formation hospitalière après le grave accident de train qui a fait plusieurs dizaines de morts et près de 600 blessés dans la localité d’Eseka. 

L’équipe conduite par Bruno Deffo,  président de ce parti ne s’y est pas rendue les mains vides. Elle a prévu pour ces accidentés, plusieurs cartons de savon, des palettes d’eau minérale et des sachets d’eau de javel. Les membres du MODECNA ont eu la possibilité d’échanger, non seulement avec les malades, mais aussi avec le Pr Louis-Richard Njock, le Directeur général de l’Hôpital Laquintinie. «C’était un don symbolique pour ces compatriotes que Dieu a permis qu’ils restent en vie. Nous sommes un parti politique. Ce que nous avons de plus cher, ce sont les idées, c’est l’encadrement, c’est aller réconforter nos compatriotes comme nous l’avons fait ce jour», a indiqué le leader de cette formation politique.

Le MODECNA s’est réjoui du bon encadrement des accidentés qu’il a rencontrés à l’Hôpital Laquintinie.  Il se dit cependant prêt à les accompagner au cas où les promesses d’indemnisation qu’ils ont reçues ne sont pas respectées par les autorités. «Le directeur de l’Hôpital a promis que toutes personnes seront totalement indemnisées. Nous avons demandé à ces malades de venir vers nous et de nous dire à haute et intelligible voix si jamais ils sont mal traités, si jamais ils ne sont pas entrés en possession de leurs droits. Nous sommes prêts à les accompagner en cas de réclamation», a promis Bruno Deffo.

Après la visite rendue aux rescapés de cet accident ferroviaire, le parti annonce l’organisation de la neuvaine des personnes décédées dans ce déraillement. Il appelle chaque Camerounais à converger vers la place  de fêtes de sa localité, le dimanche 30 octobre 2016,  pour y déposer une gerbe de fleurs. «Nous voulons que leur mémoire soit honorée au bout du neuvième jour comme cela se fait chez les Bantous, que tous les camerounais se lèvent comme un seul homme pour le faire. Que l’élan de solidarité qu’ils ont affiché en allant voir les malades sur leurs lits d’hôpital se répète pour les personnes décédées dans cet accident , que les Camerounais soient nombreux à se rendre sur les places de fêtes pour déposer des gerbes de fleurs en mémoire des personnes décédées suite à ce drame ferroviaire d’Eseka, que nous appelons désormais le drame d’Eseka», appelle Bruno Deffo.