Selon Le Messager du lundi 24 octobre 2016,  suite au déraillement du train survenu à Eseka, l’hôpital Laquintinie a reçu jusqu’à la matinée de samedi 22 octobre dernier, près de 84 blessés de cet accident. Une source au service des urgences de cet hôpital de préciser que ces malades sont gratuitement pris en charge et sont hors de danger. «Il n’y aucun malade dont la vie est menacée pour l’instant. L’hôpital a pris des dispositions pour que ces patients soient pris en charge», soutient cette source. Malheureusement, un seul mort a été enregistré. La victime, un homme n’était à ce moment-là, non encore identifiée.

Dans cet accident qui a fait près d’une centaine de morts, de nombreuses familles restent encore sans nouvelle de leurs proches, comptés pourtant parmi les 1306 passagers à bord de ce train. Et au lendemain de ce drame, nombreux sont ceux  qui venaient à l’hôpital Laquintinie rechercher leurs proches, sans aucun résultat. Et parmi les personnes à la recherche de leurs proches, un groupe de Chinois sont à la recherche de leurs compatriotes portés disparus depuis l’accident.

Toutefois, au sein de cet hôpital, un dispositif  spécial est mis en place  pour orienter ces familles dans les différents blocs de vérification, peut-on lire dans le journal. Malheureusement, cette mesure reste insatisfaisante pour les familles éprouvées qui déplorent la mauvaise communication autour de ce drame et surtout l’absence d’une centrale de communication pour renseigner et orienter le public. À cela s’ajoute l’absence d’un accompagnement psychologique et une mauvaise prise en charge sur le site au moment des faits.