Cameroun - Drame: Un enseignant du secondaire assassiné à l’Est

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 07-Dec-2016 - 06h56   55850                      
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Un enseignant dans une salle de classe Jean Areguema
Samuel Bakary, professeur des lycées d’enseignement général, a été retrouvé mort le 3 décembre 2016 dans son domicile.

C’est une information que relaie aussi le quotidien Mutations édition du 6 décembre 2016. Dans la Région de l’Est précisément dans l’Arrondissement de Ndélélé dans le Département de la Kadey, le décès d’un enseignant fait couler la salive. Le dénommé Samuel Bakary, Professeur des Lycées d’Enseignement Général (PLEG), a été retrouvé mort le 3 décembre dernier dans son domicile. En service au Collège d’Enseignement Technique et Industriel (CETIC), le PLEG a été, selon des sources, brutalement assassiné par des individus jusqu’ici inconnus. Des voisins rapportent qu’il était pourtant bien portant la veille, c’est-à-dire le 2 décembre dernier.

«Il a passé une partie de la soirée dans la salle des professeurs avec ses collègues», raconte l’un de ses voisins. Celui-ci affirme également qu’ «à 21 heures, il causait avec sa fiancée au téléphone. Puis, il est sorti à 22 heures pour se rendre chez lui». C’est depuis cette heure-là que ses collègues ne l’ont plus croisé ni revu. Jusqu’à ce qu’on découvre son corps chez lui.

Le quotidien souligne que deux de ses collègues qui préfèrent garder l’anonymat ont entrepris de se rendre chez lui dans la nuit du 3 décembre 2016. «À leur arrivée, les collègues de Samuel Bakary constatent que la porte centrale de sa maison était fermée. Et lorsqu’ils contournent, ils constatent par contre que la porte arrière est légèrement ouverte. C’est ainsi qu’ils trouvent leur ami couché à même le sol, les habits déchirés, des écorchures au corps, le cou et deux côtes cassées».

Toutefois les populations de Ndélélé affirment que les enseignants de cette localité sont le plus souvent victimes de braquages, de menaces de mort «de la part de certains parents et élèves sans oublier des pratiques «mystico magiques».

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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