Elle va permettre de capitaliser les capacités institutionnelles au niveau régional car «l’économie numérique évolue à un rythme rapide. Pour qu’aucun pays ne soit mis à l’écart, le renforcement de la coopération sous-régionale est nécessaire, afin d’apporter l’appui nécessaire aux pays qui en ont besoin», a indiqué la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, à l’ouverture des travaux.
La conférence de Yaoundé, première d’une série de conférence tournantes, selon Cameroon Tribune en kiosque le jeudi 24 mai 2018, vise donc à fournir une plate-forme de haut niveau pour discuter des questions clés relatives au développement de l'économie numérique.
Durant deux jours, apprend-on, représentants des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), organismes nationaux et internationaux entre autres vont faire un état des lieux de l’économie numérique, explorer les moyens d’un développement pertinent de celle-ci et de mettre en vitrine ses atouts dans la sous-région et même les innovations des start-up. Ceci à travers des séances plénières, des tables rondes et un huis clos des ministres. Un salon du numérique se tient en marge de la conférence, pour montrer le savoir-faire des start-up de la sous-région.
Il faut dire que la toile du numérique se tisse progressivement au Cameroun et même dans toute l’Afrique centrale. A travers notamment la prolifération de sites de commerce en ligne, avènement de plateformes numériques d’offre de services dans divers secteurs, éclosion de jeux en ligne, etc. Cependant, en dépit de l’essor de la téléphonie mobile et des importants investissements réalisés par les pays le niveau de l’utilisation des TIC par les populations reste limité. Et pour cause, le faible taux de connexion et d’accès aux réseaux à haut débit.