Le 20 juillet 2017 les réalisateurs et les spécialistes du cinéma de la Sous-région de l’Afrique centrale ont tenu des assises à Yaoundé dans la Région du Centre. Ces assises se sont inscrites dans le cadre d’un colloque international qui avait pour thème «la contribution du cinéma et de l’audiovisuel au développement économique et socioculturel». Le constat fait par les experts lors du colloque est que le cinéma camerounais n’est pas structuré. Et le manque de salles de spectacles dans les grandes métropoles du pays pénalise les acteurs camerounais du septième art. Pourtant note le quotidien Le Jour édition du 21 juillet 2017, les productions cinématographiques ont le vent en poupe. «Comment vendre nos productions dans un pays où les salles de projections manquent le plus», a demandé Abdel Moussa producteur.

L’exemple des pays comme le Nigéria, les Etats-Unis a été cité pour démontrer que si ces pays s’en sortent c’est grâce à une réelle volonté politique, pense Jean Roke Patoudem réalisateur de la série à succès «Aïssa». Il a déclaré «les grands pays producteurs de cinéma sont soutenus à travers plusieurs actions notamment l’allègement fiscal». Pour les participants au colloque «le secteur cinématographique camerounais devrait se structuré pour mieux se vendre tant sur le plan local qu’international». Bassek Ba Kobhio le Délégué général des Ecrans noirs a déclaré «organisons nous parce que nous sommes une force. En le faisant les forces font évoluer considérablement. Nous avon besoin du soutien des pouvoirs publics».