«Le Cameroun est debout, droit dans ses bottes. Et joyeusement mobilisé comme un seul homme, il s’apprête à accueillir l’un des évènements sportifs les plus prestigieux». Adèle Mballa a donné le ton dès le début de sa chronique.

La journaliste en service à la CRTV soutient que le CHAN qui s’ouvre le 16 janvier prochain «véhicule le rayonnement et le prestige du Cameroun vers le monde», car dit-elle, «au-delà des enjeux sportifs, certes très importants, les véritables enjeux sont essentiellement politiques et économiques».

L’organisation du CHAN intervient alors que notre pays est confronté à une crise sécuritaire sans précédent. A l’Extrême-Nord, la menace Boko Haram. Au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, le conflit armé sur fond de revendication d’indépendance. La semaine dernière seulement, une trentaine de morts ont été enregistrés dans ces deux zones de conflit.

«Le CHAN aura bel et bien lieu le jour dit, et au bout de cette semaine ci. Le gouvernement est mobilisé pour sécuriser et pour rassurer autour de cet évènement», fait remarquer la présentatrice vedette du journal de 20h30 à la télévision nationale.

Adèle Mballa conclut en notant que le Cameroun a investi beaucoup d’argent pour construire des infrastructures dans la perspective de l’organisation du prochain CHAN et de la CAN prévue en 2022. «Rien ne tiendra contre l’engagement du Cameroun pour magnifier ces évènements sportifs au Cameroun», insiste le directeur central en charge du suivi éditorial de la CRTV.