La pandémie du Covid-19 n'a pas fini d'imposer son rythme dans tous les secteurs d'activités. Sur le plan de l'éducation, le ministre des Enseignements Secondaires, Nalova Lyonga, a imposé le système de Mi-temps dans les établissements, afin de faire respecter le nombre d'élèves (50) par classe en garantissant la distanciation physique.
Si la mesure est appréciée de manière diverse dans le secteur de l'éducation, elle a surtout un impact sur le planning des cours des enseignants. Désormais peu de temps pour plus de cours.
«En terminale C, en mathématiques, on a augmenté deux chapitres. Ils sont supposés faire neuf heures par semaine. Mais on a réduit à 4heures 10 minutes. Je pense que c'est une équation à trois inconnus franchement difficile à résoudre», regrette Hortense Madiesse, enseignante au lycée de Nkoleton.
L'équation est d'autant plus difficile pour les enseignants des autres matières. C'est le cas de ceux du lycée d'Ebolowa.
«Les disciplines comme l'histoire-géographie, éducation civique, en principe, devraient avoir par semaine 6 heures de cours. On se retrouve maintenant à 3 heures de cours», fait savoir Cedric Dopal Bibanga, enseignant d'histoire.
Mais au delà de la réduction du temps des cours, le système de Mi-temps a également ses avantages. Les enseignants ont désormais plus de temps de repos et ont moins de travail avec le nombre réduit des élèves.
Voici le reportage diffusé sur Canal 2 International.