Le Quotidien de l’Economie du 20 juillet 2018 qui relaie cette information, rapporte que la plainte déposée pour le compte du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été déposée par Me Emmanuel Simh. Outre Cavaye Yéguié Djibril, elle vise d’autres personnes comme Mounouna Foutsou le Ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique (MINJEC), Dr Taïga le Ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales, Yaouba Abdoulaye et Adoum Gargoum. «Nous venons de déposer plainte contre les sieurs susmentionnés et d’autres à identifier pour destruction, actes de terrorisme, apologie et autres», est écrit dans ladite plainte, rapporte notre confrère qui affirme avoir eu une copie.
Comme on pouvait s’y attendre, le MRC parti politique de Maurice Kamto dans sa plainte, relate les évènements qui se sont déroulés le samedi 14 juillet 2018. «M. Cavaye Yéguié Djibril président de l’Assemblée nationale agissant en «crime flagrant à la tête des quatre personnes sus visées et d’une horde de voyous», a procédé devant les caméras et «en joie» à la mise à feu des tee-chirts, pancartes, écharpes et autres gadgets précédemment «arrachés par des violences et voies» de fait à des militants du MRC et appartenant à ce politique», rapporte Le Quotidien de l’Economie. Le MRC indique que ce geste montre qu’il est question d’une préméditation et d’une conspiration.
«En effet au cours de plusieurs réunions, dont l’une présidée par M. Cavaye Yeguie lui-même, ce projet funeste avait été arrêté avec pour but d’intimider la population, de provoquer une situation de terreur et de contraindre le MRC en tant qu’organisation de s’abstenir de tenir des meetings dans la Région de l’Extrême-Nord», écrit le parti de Maurice Kamto, candidat à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Sur la base des faits relatés, le MRC trouve que les faits sont constitutifs des infractions de destruction et d’actes de terrorisme, prévus et réprimés par les articles 74, 95, 267 et 316 du Code pénal et 2.1a de la loi n°2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme.