Cameroun - Énergies Renouvelables: La France propose son expertise au Cameroun

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 07-Jul-2021 - 14h40   8194                      
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Energies renouvelables BSI Economics
C’est ce qui ressort de la concertation entre les hommes d’affaires français et le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba le 6 juillet 2021 à Yaoundé.

Le 6 juillet 2021 à Yaoundé, le ministre de l’Eau et de l’Energie (MINEE), Gaston Eloundou Essomba a reçu en audience, une forte délégation d’hommes d’affaires français conduite par les présidents du Syndicat des énergies renouvelables (SER) et de l’Association camerounaise pour les énergies renouvelables (ACER). Il était question pour eux d’échanger avec le ministre «sur l’accès aux énergies renouvelables notamment des solutions et l’expertise que ces entreprises peuvent apporter pour combler le déficit en énergie au Cameroun», rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 7 juillet 2021.

Lors de cet entretien, le ministre a présenté aux chefs d’entreprises dans un premier temps, «le potentiel et les opportunités qu’offre le pays en termes d’énergies renouvelables. Ensuite, il leur a parlé du cadre réglementaire régissant ces activités, des projets déjà en cours dans ce domaine. Et pour finir l’état des besoins», peut-on lire.

Le journal informe que l’objectif du Cameroun en puissance électrique installée à l’horizon 2035 est de 6000 MW dont 420 MW de biomasse, 360 MW pour le solaire et 60MW d’énergie éolienne.

Gaston Eloundou Essomba a jugé le potentiel des énergies renouvelables au Cameroun important. Il a cité entre autres: «l’hydroélectricité avec les 243 sites recensés dans les dix régions; le potentiel solaire ‘’abondant et disponible’’. Pour ce qui est de la biomasse utilisée principalement pour la cuisson et dans les zones rurales, le potentiel est également énorme avec près de 25 millions d’hectares de forêts. Les énergies éolienne et géothermique quant à elles restent à évaluer», lit-on.

Les deux parties ont aussi évoqué le projet d’éclairage public, prioritairement pour Yaoundé et Douala qui serviront de phase pilote. Au sujet du financement de tous ces éventuels projets, le mode partenaire public-privé sera privilégié.

Au sortir de cette audience, Le président du SER, Gérard Ntchouabia, qui conduisait la mission a indiqué «qu’il était question pour les entreprises françaises d’apporter leur expertise. Tout un package, à savoir: conseil, étude, fourniture de matériels et équipements, maintenance, installation et même l’assurance. Les entreprises comptent également travailler sur la structuration de la filière au Cameroun», écrit le journal.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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