Elie Smith a réagi à l’enlèvement du Cardinal Christian Tumi et du fon des Nso Sehm Mbinglo le 5 Novembre 2020 sur une route du Nord-Ouest sur Radio Equinoxe le 6 Novembre 2020. Ce proche de l’ancien archevêque de Douala n’a pas été tendre avec les ravisseurs, un groupe sécessionniste. « La branche de Sako Ikome (leader de l’Interim Government opposé à l faction d’Ayuk Tabe) veut aussi se faire connaître. Voilà pourquoi sur cette route, on les a arrêtés ».
Le porte-parole de la Anglophone General Conference soutient que le cardinal Tumi ne s’est pas mué en « éclaireur pour l’armée » qui selon lui « contrôle cette route, passe sur cette route régulièrement, qui est bitumée, est longue de 120 kilomètres et relie Bamenda et Kumbo ». Le journaliste craint que ce type d’actions les rende « impopulaires » et « créé des problèmes ou tensions ethniques entre Nso et Baba ».
Elie Smith a aussi accusé des séparatistes de toujours vouloir en découdre. Il a parlé de l’attentat sanglant de Kumba, de l’enlèvement dans un établissement scolaire de Kumbo, de l’attaque d’un autre à Limbe comme étant autant de « coups d’éclat » perpétrés par les ennemis de la paix. « La situation dans ces régions n’est plus comme elle était auparavant. Ceux qui refusent et je le comprends c’est parce que c’est une guerre. Ils ne voudraient pas que l’on dise que les choses s’améliorent », déclare Elie Smith.