Cameroun - Enseignement Supérieur: Après les menaces de Jacques Fame Ndongo, les étudiants de l’Ecole des Sciences et Médecine Vétérinaire de l'université de Ngaoundéré renouent avec les amphis

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 23-Apr-2019 - 15h34   4844                      
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Des étudiants en cours Archives
Le quotidien Emergence en kiosque ce 23 avril 2019 rapporte que les étudiants ont tenu à leur promesse, celle de reprendre les cours dès le lundi 22 avril 2019.

«Chose promise, chose dûe». Les étudiants de l’Ecole des Sciences et Médecine Vétérinaire (ESMV) de l’université de Ngaoundéré avaient promis au ministre de l’Enseignement Supérieur, Jacques Fame Ndongo le 18 avril dernier au sortir de leur réunion de sortie de crise de recommencer les cours ce jour. C'est fait!

Lors de sa prise de parole le 18 avril dernier, Brice Baba Nkoumba, le vice-président de l’association des élèves de l’ESMV avait déclaré que: «Nous allons reprendre les cours dès lundi…». Une déclaration emprunte de peur. Parce que le ministre chargé de l’Enseignement Supérieur avait durcit le ton quelques minutes plus tôt: «… Si vous persévérez dans cette voie, cela suppose que vous écoutez le son d’un autre Etat. C’est un Cameroun qui n’est pas fabriqué ici, il est fabriqué ailleurs. Et là, l’Etat prendra ses responsabilités. Lundi si vous n’avez pas repris les cours, sachez à quoi vous en tenir. Le Cameroun n’est pas une République bananière où les gens viennent rigoler».

Pour se rendre compte de l’effectivité réelle de la reprise des cours de ce côté, le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké accompagné du secrétaire général de l’université de Ngaoundéré, le Pr Victor Bokalli et le Pr Mamoudou Abdoulmoumini, le nouveau directeur  de l’ESMV sont descendus sur le campus de Dang.

Pendant cette visite, le gouverneur de l’Adamaoua a déclaré dans les colonnes du quotidien Emergence paru ce 23 avril que: «Nous sommes très contents que les étudiants aient tous répondu présent et les cours sont en train d’être dispensés».

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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