Cameroun - Entrepreneuriat: La Société camerounaise de l’industrie et de l’exploitation du bois projette de produire 60.000 m3 de grumes par an sur le site de l’ex-Cellucam à Edea (Littoral)

Par Frédéric NONOS | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 29-Dec-2020 - 07h25   6223                      
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Le site de l'ex-Cellucam Cin/Archives
L'entreprise qui va créer 2500 emplois directs va consacrer 85% de sa production au marché international et 15% au marché local.

Abandonnée après sa faillite depuis plusieurs décennies, la Cellulose du Cameroun (Cellucam) sera bientôt décontaminée et démantelée pour l’installation de la Société camerounaise de l’industrie et de l’exploitation du bois (Scieb). L’annonce a été faite le 28 décembre 2020 à Edéa par le ministre des Mines de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke. Il était à la tête d’une délégation d’une demi-douzaine de ministres dépêchée sur le site de la future entreprise par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.

La descente de la délégation interministerielle intervient après la signature d'un mémorandum d’entente il y a près d’un an entre la Scieb et le gouvernement par l’entremise du Minmidt, pour la création d’un technopole forêt-bois sur le site de l’ex-Cellucam à Edea, chef-lieu du département de la Sanaga-Maritime, région du Littoral. La Scieb est une société de droit camerounais qui exerce dans la filière bois depuis deux décennies. Elle dispose d’une scierie dans la ville de Campo (Sud). Son implantation sur le site de l’ex-Cellucam consiste à l’installation des unités de production de 1ere, 2e et 3e catégorie de transformation du bois dont 85% des produits seront destinés au marché international et 15% au marché local. La capacité de production projetée est de 60.000 m3 de grumes par an. 

La première phase du projet qui va de 2020 à 2022, consiste en la mise en place de scierie industrielle avec une unité connexe, un centre technique de bois et une menuiserie industrielle. La deuxième phase, de 2022 à 2027 verra la mise en place de la centrale à biomasse pour la production des utilités énergétiques, avant la troisième phase (2027-2030), dédiée à la réactivation de l’unité de pâte à papier comme au bon temps de la Cellucam.

Le projet, apprend-on, va générer 2500 emplois directs et 6000 indirects. D'après les promotteurs de la Scieb, les travaux devaient démarrer en septembre dernier mais ont connu un retard à cause des contingences liées notamment à la pandémie du coronavirus. Ils promettent un démarrage imminent des activités dans les prochains jours.

Auteur:
Frédéric NONOS
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