Les trois premiers mois de l’année en cours ont été positifs pour la Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm). S’appuyant sur les chiffres publiés par la Douala stock exchange, Le Quotidien de L’économie (LQE) du 29 octobre 2015 renseigne que la multinationale a réalisé un chiffre d’affaires de 5,2 milliards de Fcfa au cours du premier trimestre de 2015.

C’est mieux qu’à la même période l’année dernière. LQE note que ce chiffre est «en hausse de 22,63% par rapport au premier semestre 2014». Une performance que la Socapam tire surtout de l’huile de palme brute, si l’on s’en tient à un communiqué de l’entreprise publié dans les colonnes de Cameroon Tribune du 28 octobre 2015. «Elle se situe à 71 401 tonnes, soit une hausse de 17,106%, et d’amandes de palmistes de 21,744% en augmentation de 16 125 tonnes», relaie le journal.

LQE se veut très explicite pour ce qui est des impôts: «Un montant de 8,2 milliards de FCFA (soit une hausse de 23,81% par rapport à celui de la même période en 201), alors que résultat net après impôt au 30 juin 2015 demeure stable à 5,081 milliards à comparer aux 5,233 milliards du 30 juin 2014. Cette stabilité est due à l’augmentation de la charge fiscale (impôt sur les sociétés) en 2015».

Notre confrère précise que «la société voit l’avenir en rose et prévoit la totalité de sa production de l’industrie et son CA annuel devrait s’établir aux environs de 51 milliards de FCFA. Socapalm prédit durant ce même exercice, un niveau de production de 12,5% supérieur à celui de l’exercice 2014».

Ces résultats positifs de la Socapalm contrastent avec les chiffres moyens qu’affichent la Société Agricole du Cameroun(Safacam). Selon LQE, le chiffre d’affaires Safacam a reculé, passant «de 6 702 à 5 395 millions de FCFA, soit une baisse de 20%. Cette chute est liée à celle des cours de caoutchouc (prix de vente moyen : 773 FCFA/kg, contre 1 012 FCFA/kg à fin juin 2014)».

LQE va plus loin «au terme du premier semestre 2015 est de 1 962 millions de Fcfa contre 2 600 millions de Fcfa, l’année dernière. Ce qui fait une diminution de 25%».

Jean-Marie Nkoussa