D’après des informations publiées par la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH), depuis 1999, année d’adoption d’un Code pétrolier, le Cameroun a signé 23 contrats pétroliers, dont trois contrats de concession et 20 contrats de partage de production. Ce qui fait une moyenne d’un contrat conclu annuellement, depuis une vingtaine d’années.

«Le Contrat de concession (CC), explique la SNH, est celui par lequel l’État concède des droits miniers à un titulaire contre paiement d’un impôt pétrolier et ne s’implique pas dans les opérations. Le Contrat de partage de production (CPP), lui, est celui par lequel le titulaire assume le financement des opérations pétrolières et reçoit une rémunération en nature, en disposant d’une part de la production. Ici, l’État s’implique dans les opérations», peut-on lire dans les colonnes du quotidien Le jour dans son édition du 29 mai 2020.

Par contre, relève la Société Nationale des Hydrocarbures, «le Cameroun n’a pas expérimenté, au cours de la période sous revue, la troisième forme de contrat: le Contrat de service à risque (CSR), dans lequel le titulaire assume la conduite et le financement des opérations pétrolières et reçoit une rémunération en espèces», lit-on.