Dans la localité de Waza, région du Logone-et-Chari, région de l’Extrême-Nord, le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) a déposé les armes à feu pour enfiler des blouses médicales, le temps d’une campagne de lutte contre la cataracte.
Baptisée «BIR against blindness», ladite campagne été organisée pour soulager les «souffrances des populations autrefois victimes des exactions de Boko Haram, mais aussi de les rassurer de la présence effective de l’administration auprès d’eux afin de les encourager à contribuer au développement local, en collaborant avec les autorités et l’armée qui ne ménagent aucun effort pour éradiquer complètement l’insécurité», rapporte le quotidien national Cameroon Tribune en kiosque ce vendredi 21 février 2020.
En outre, il s’agit «de montrer qu’on ne peut pas lutter contre l’insécurité seulement avec les armes. Mais aussi avec les actions concrètes de développement comme une telle campagne qui permettra à ceux qui ont perdu la vue de la retrouver», a confié le médecin, Lieutenant-colonel Hassan, au journal que dirige Marie Claire Nnana
D’Après des chiffres relayés par Cameroon Tribune, ce sont près de 150 patients qui ont été reçus et 120 qui ont été opérés de la cataracte. L’équipe de campagne a également distribué des médicaments aux personnes atteintes de pathologies visuelles telles que le glaucome, la conjonctivite allergique, le trachome et l’amétropie.
A en croire nos confrères, la campagne «BIR against Blindness» compte s’étendre sur tout le territoire national avec pour priorité les zones d’insécurité.