Cameroun - Faits divers: Un émigré retrouvé mort à Batouri (Est)

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 19-Jan-2017 - 09h09   51932                      
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Commune de Batouri Archives
Ce sont les populations qui ont découvert le cadavre, le 10 janvier dernier.

Dans son édition du 17 janvier 2017, le Quotidien Émergence rapporte que dans la nuit du 10 janvier dernier, les populations de Batouri dans la Région de l’Est ont fait la découverte d’un cadavre au lieu-dit boulangerie «Abbo». C’est en plein centre-ville du chef-lieu du Département de la Kadey au quartier Mbodossi.

Selon le journal, il s’agirait d’un expatrié centrafricain. Il serait âgé de 25 ans. Les responsables du Haut-Commissariat des Réfugiés (HCR) ont indiqué que l’homme mort ne figure pas dans le fichier des réfugiés centrafricains au Cameroun.

Des sources révèlent qu’il n’avait aucune pièce d’identification ni de domicile fixe. Habituellement appelé par les siens «centro», c’est depuis quelque temps qu’il réside à Batouri. Si on s’en tient au rapport de la police, l’individu serait mort des suites de consommation abusive de la drogue: le Tramol.

«Nous avons été avisés par les populations riveraines de la découverte du corps sans vie d’un jeune homme. Après exploitation du corps par nos services, nous avons remis le corps à la communauté musulmane pour l’inhumation qui a eu lieu très tôt le matin», a déclaré William Toboko Commissaire de Police Principal qui était en poste au lendemain de la découverte.

L’Association des Amis Solidaires pour la Prévention des Infractions et de la Récidive Carcérale (ASPIRCA) fait savoir que sur la base des enquêtes qu’elle a aussi menées, c’est régulièrement qu’on retrouve les corps sans vie des enfants de la rue.

«Lorsque ces enfants ne sont pas assassinés, ils sont sodomisés par les plus forts, et tout ceci se passe le plus souvent dans la nuit». L’ASPIRCA fait aussi remarquer que ces enfants de la rue sont de plus en plus nombreux à se retrouver dans les gares, à dormir à la belle étoile, alors que les Centres d’Accueil sont presque vides.

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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