Cameroun - Festival: Querelles autour du Nguon 2016

Par Géraldine IVAHA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 09-Dec-2016 - 07h06   52261                      
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Dr Adamou Ndam Njoya Capture d'écran
Lancée le 4 décembre dernier, la célébration des valeurs culturelles Bamoun qui s’achève le 11 décembre 2016 ne fait pas l’unanimité au sein de l’élite du Département du Noun.

La 546e édition du Nguon se célèbre cette année sous le thème: «Nguon: levier de consolidation de la paix et du développement». D’après le Dr Fatimatou Poumié, mandataire du Sultan roi des Bamoun pour l’organisation du Nguon, c’est la recherche de la «paix sociale par ces temps où des velléités malveillantes travaillent à saper notre droit à vivre en harmonie et en sécurité. Promotion du développement durable, en ces heures où les impératifs de développement ne nous exonèrent pas du devoir de préserver l’intégrité de notre environnement: Notre cadre de vie et l’héritage à léguer aux générations futures».

Selon Le Quotidien de l’Économie du 9 décembre 2016, l’une des voix discordantes à l’appel à cette ouverture vient du Dr Adamou Ndam Njoya. Figure forte dans le Département du Noun. Dans une communication envoyée à plusieurs médias le 6 décembre 2016, Dr Adamou Ndam Njoya, ancien ministre de l’Éducation nationale explique pourquoi il est constamment absent lors des festivités du Nguon à Foumban, la ville dont il est le Maire.

L’élu local rappelle qu’«en ce qui concerne la Famille Njimonkouop Mabafon, les mépris des traditions Bamoun et des lois de la République avec le concours d’un Préfet et d’un Sous-préfet ignorant leur mission de défenseurs des lois républicaines et de la justice a semé des germes des divisions au sein de cette grande famille qui a sauvé la dynastie royale et la monarchie Bamoun à deux reprises».

Le Maire de la Commune de Foumban revient également sur les attaques de Njinka avec mort d’homme le 21 décembre 2006. Adamou Ndam Njoya souligne que «la grande famille de Njinka ne reconnaît pas la personne qui leur a été imposée à la tête du groupement de Njinka, ainsi que l’usurpateur du village de Machinka».

Il poursuit: «Tant que les actes commis ne trouveront pas de solution, la branche royale Bamoun bantou Njinka du Prince Njimonkouop Mabafon, ne pourra pas s’associer aux manifestations traditionnelles présidées par le Palais».

Auteur:
Géraldine IVAHA
 @givahaCIN
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