Des sacs de fruits de baobabs dans les locaux de l'entreprise the Eco Products à Louis Trichardt, le 27 août 2018 en A AFP/MARCO LONGARI
Les préparatifs vont bon train pour certains malgré le contexte sanitaire marqué par le coronavirus.
Dans un concert de bruits de machines, des employés sont au four et moulin. Dans cette imprimerie, on s'active à satisfaire ses partenaires. Objectif, livrer à temps leurs commandes pour la journée internationale du travail célébrée le 1er mai prochain. Mais tout de même, le patron de cette entreprise n'a pas oublié ses employés pour cette occasion.
«Nous avons un petit repas entre collègues à la fin de la semaine. Question de chanter et de partager les bons moments avec les autres. Mais nous nous attelons pour le moment à terminer les commandes de la fête du travail qui arrive pour les entreprises, qui nous font confiance depuis des années», indique Beranger Tchuembou, directeur général de Rainbow.
Se projeter à partir d'une séance vérité. Tout le personnel par ses idées doit contribuer à développer l'entreprise. «Nous sommes ouverts dans cette entreprise. Il y a un moment où chacun devra donner son avis, dire ce qu’il pense afin de nous donner des meilleures perspectives», poursuit-il.
Par contre, dans une formation hôtelière, l'ambiance est beaucoup plus studieuse. Nous trouvons le chef et ses employés en pleine réunion. L'heure est au développement des stratégies. On se projette plus vers les prochaines échéances sportives que va abriter le Cameroun que la fête internationale du travail.
«Nous n’avons pas tellement l’âme à la fête. Nous allons à la conquête de la CAN 2021. Le CHAN (Championnat d’Afrique des Nations 2020,ndlr) ne nous a pas beaucoup souri parce que nous avons eu à peine une dizaine de clients. Nous n’étions pas sur la liste officielle. Mais nous allons nous battre pour être parmi les hôtels retenus pour cette grande compétition. C’est dans 6 mois et c’est maintenant que nous sommes entrain d’y travailler», fait savoir Charles Soh, promoteur de cet hôtel.
Travailler dans un contexte marqué par la pandémie du covid-19. Une maladie qui perturbe l'économie mondiale depuis près de deux ans déjà et prive les travailleurs, une nouvelle fois, de leur traditionnelle parade au boulevard du 20 mai à Yaoundé.
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