Cameroun - Football féminin/Francine Zouga Edoa (lionnes indomptables): «Les raisons évoquées pour ma mise à l’écart à l’équipe nationale sont absurdes»

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 07-Jul-2020 - 17h38   4511                      
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Francine Zouga gettyimages
Mise à l’écart après la Coupe du Monde 2015, l’internationale camerounaise évoluant en deuxième division en France dans le club ASPTT Albi, s’est exprimée à l’émission Olympia Sports, réalisée par Boney Philippe sur les antennes d’Amplitude FM à Yaoundé.

La lionne indomptable, Francine Zouga Edoa, a été mise à l’écart à l’équipe nationale féminine du Cameroun, au lendemain de la Coupe du Monde canadienne en 2015. La joueuse évoluant au poste de milieu de terrain à l’ASPTT Albi, un club de deuxième division en France, a accordé une interview au présentateur et réalisateur de l’émission Olympia Sports, Boney Philippe.

L’interview diffusée au cours de l’émission de ce 7 juillet 2020 sur les antennes d’Amplitude FM à Yaoundé, a permis à l’ancienne internationale camerounaise d’exprimer ses frustrations.

«L’équipe nationale du Cameroun, ça fait un moment que je ne suis pas appelée, je ne sais pas trop pourquoi. J’ai lu quelque part que je suis déjà assez vieille pour servir l’équipe nationale donc…», s’est-elle exprimée.

«Les raisons qui ont été évoquées pour ma mise à l’écart sont des raisons qui ne tiennent pas. Elles ne tiennent pas parce que dans cette équipe nationale, on le sait tous, il n’y a pas beaucoup de jeunes en dehors des jeunes sœurs qui arrivent aujourd’hui. Pour moi, ce sont des raisons absurdes».

Pour sa mise à l’écart à l’équipe nationale, l’ancienne joueuse du Canon sportif de Yaoundé ou de Louves MINPROFF au Cameroun, affirme que: «c’est depuis 2015 que je voyais les choses venir après notre aventure en Coupe du monde… Vous êtes dans le milieu, vous n’ignorez pas comment ça se passe lorsque vous essayez de faire comprendre certaines choses aux dirigeants ou alors au coach…», s’est-elle lâchée.

La joueuse qui va souffler sur sa 33ème bougie en novembre 2020, confie ne pas être crispée par cet état de choses. «Ça ne m’agace pas plus que ça. Tout au contraire, c’est un moyen pour moi d’avoir un peu plus de stabilité dans la mesure où … j’ai plus de temps pour mieux m’organiser pour la suite de ma vie, la fin de ma carrière», dit-elle.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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