Cameroun - Formation Professionnelle: La SOSUCAM sollicite l'ouverture d'une filière spécialisée dans la transformation sucrière au Centre de formation aux métiers de Nanga-Eboko (Centre)

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 20-Jul-2020 - 15h09   2233                      
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SOSUCAM Archives
La doléance a été portée au ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Issa Tchiroma Bakari, par la direction générale de cette société sucrière lors de sa visite de travail à Mbandjock le 17 juillet 2020.

La 17 juillet 2020, c'est par la Société sucrière du Cameroun (SOSUCAM), située à Mbandjock dans la région du Centre, que le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MINEFOP), Issa Tchiroma Bakary, a bouclé sa campagne de sensibilisation des entreprises sur l’ouverture prochaine des centres de formations aux métiers professionnels.

L’occasion faisant le larron, la direction générale de la SOSUCAM, a saisi l’opportunité, pour demander «l’instauration d’une filière spécialisée dans la transformation sucrière au Centre de formation aux métiers de Nanga-Eboko», rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 20 juillet 2020.

D’après le journal, cela permettra à la société de tenir à son engagement vis-à-vis du gouvernement. «En avril dernier, la SOSUCAM a négocié avec l’Etat du Cameroun l’augmentation de 15 à 20% de sa production de sucre sur les cinq prochaines années. Un challenge qui devra se faire avec des travailleurs camerounais qualifiés, maitrisant les spécificités techniques et technologiques du travail de la canne à sucre», lit-on.

Aussi, la SOSUCAM a adhéré «à la demande d’implication des partenaires privés dans l’opérationnalisation des centres de formations aux métiers(offrant des formations non agricoles en milieu rural) de Bertoua, Ebebda, Bandjoun, Maroua, Ndop, Ngaoundéré. Une participation également attendue au sein des centres de formation professionnelle sectoriels de Douala (agro-industrie) et d’Edéa (maintenance industrielle et transport logistique)», souligne notre confrère.

Issa Tchiroma Bakary quant à lui, a sollicité la décroissance des expatriés dans cette société. Il a «requis que soit inclue une clause de formation de Camerounais par les experts expatriés afin de combler le déficit de profils objet de leur présence», précise le reporter.

Wilfried ONDOA

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Wilfried ONDOA
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